samedi 2 juillet 2011

Journal de bord. 1 juillet

Jour 9. Delta Junction - Tok
173km. 281m de gain d'elevation.

Bonne fête du "Canada Day"...





Grosse journée. Ma plus longue distance à date. Mon premier "century" chargé (un century, c'est plus de 100 miles dans une même sortie). J'ai aussi franchi le seuil du 1000km en Alaska.

Donc réveil très tôt à Delta Junction. Je prend la route vers 8h après un copieux déjeuner. J'ai déjà prévu faire toute la distance et je sais qu'il n'y a aucun ravitaillement sur toute la distance.




Je me rend au "kodak spot" officiel pour la photo de circonstance du début du Alaska Highway et ensuite, je prend la route.

Les premiers 60 km sont droits et plats. Pas de courbe dans la route et à peine des petites bosses. On se croirait en Saskatchewan.










Comme il est tôt et qu'il y a peu de trafic, je croise plusieurs orignaux (est-ce que moose au pluriel en anglais c'est meese?). Le temps n'est pas très beau et la pluie va et vient sans cesse.
Plus tard, le ciel se dégage un peu et un bon vent de dos se lève. Je suis donc capable de faire pas mal de distance. Vers 95km, il est midi et je commence à avoir faim et juste comme je me prépare à arrêter, j'entends un flop-flop-flop qui vient de la roue arrière et avant de réaliser ce qui se passe, bang! Un blow-out! Le flop-flop était causé par la chambre à air qui sortait du pneu, ce qui mène à tout coup à l'explosion de la chambre. Je m'arrête et constate que le pneu s'est déjanté. Bizarre, Mais rien ne semble endommagé, sauf la chambre à air qui anéantie. Je mange mon lunch et ensuite remplace la chambre à air. Sauf que normalement, ce genre de truc n'arrive pas avec un pneu neuf. Défaut de fabrication? Je passe le reste de la journée à jeter des coups d'oeil furtifs vers ma roue arrière mais tout semble correct. Malchance? Sais pas, mais je veux pas prendre de chance et au prochain vélociste, je prend action.
Un peu plus tard, je croise une rivière qui est encore parsemée de plaques de glace ou de neige et de pont, je peux entendre la glace se briser en morceaux.





Vers la fin de la journée, je traverse une forêt qui a brulé il y a quelques années.





Les derniers 20km sont très durs. Je suis fourbu, j'ai un fort vent de face et il tombe des cordes. Je pensais être discipliné et faire du camping ce soir, mais c'est vraiment hors de question. Mon budget motel en prend pour son rhume.

J'ai rencontré 5 cyclistes aujourd'hui:
- Un baba cool de Moab en Utah, parti de chez lui il y a 2 mois.
- 2 papys baby-boomer de l'Oregon qui voyagent léger en vélo hybride. Leurs femmes sont en voiture et montent le camp et font le souper en les attendant.
- Un méga weirdo sociopathe du Michigan, espèce d'hybride entre Jacques Chevalier Longueuil (les bleus poudre) et Moïse Thériault. Aussitôt abordé, il me met en garde contre un restaurant de Tok où il eu maille à partir avec le proprio pour une histoire de hot dog (hein??). Il me demande si à mon avis, il va pleuvoir (duh!) et il s'inquiète. Je remarque alors qu'il porte des pantalons en coton ouatés blancs. Moi aussi, si je portais une éponge, je serais inquiet.
- Une cycliste pressée de je ne sais où.
- Un cycliste japonais caché sous un arbre pour se protéger de la pluie (ça va être long...) qui ne parlait à peu près pas anglais et n'avait jamais entendu parler de Montréal. Ni du Canada non plus... Il va avoir une méchante surprise dans 2-3 jours à la frontière.

vendredi 1 juillet 2011

Journal de bord, 30 juin

Jour 8. Fairbanks à Delta Junction
155 km. 429m de gain d'elevation.

Merci tout le monde pour vos bons mots d'encouragement au jour 6. Ça fait du bien.

Aujourd'hui, longue journée, qui a commencé tard à cause du magasinage de chaussettes et de gants à Fairbanks. Par contre, j'ai pas eu froid de la journée.

Donc départ de Fairbanks vers 10h sous la pluie battante. La première heure est consacrée a zigzagger pour trouver la façon de sortir de la ville pour rejoindre le Richardson Highway. Le problème est qu'il s'agit en fait d'une autoroute et les pancartes interdisant l'accès aux vélos sont très claires. À force de visiter des banlieues, je finit par sortir de la ville et rejoindre la route à l'endroit où les vélos sont permis. Il y a beaucoup de trafic et avec la route détrempée, les camions lancent de grandes gerbes d'eau.





Je passe entre autre par un village en banlieue de Fairbanks qui s'appelle North Pole. Surprise! C'est quétaine.

La route est plate et le vent nul, je fais donc de bons progrès pour les premiers 70 km. Éventuellement, la pluie cesse, mais toute la journée, la pluie reviendra sans arrêt. Donc, enlevé des couches, remet des couches toute la journée.

Je lunch dans un resto et je jase avec un camionneur. On parle de vélo. À un certain moment, il me parle d'un certain cycliste qui s'est fait poursuivre par des loups l'année dernière!!! Je lui dit que je connais l'histoire et il me dit que tous les camionneurs en Alaska sont au courant de cette histoire. Rémi, si tu lis ce blogue, sache que tu es une célébrité en Alaska!!









Après le lunch, la route se poursuit en grimpant et descendant sur des montagnes. C'est très frustrant, car la route longe la rivière Tanana et devrait donc être plate, mais elle fait des retours pour s'éloigner de la rivière à l'occasion est à chaque fois, c'est une côte à plus finir, dont une de 3km à 8%. La rivière Tanana est une rivière silteuse (donc elle draine un glacier), très large et peu profonde, mais avec un fort débit.

J'ai croisé un cycliste de 65 ans qui est parti le 6 avril du Texas!!! Mon 3e cycliste à date

Malgré tout je progresse et éventuellement je traverse la rivière Tanana à environ 15 km de Delta Junction et parallèle au pont de la route, il y a la structure qui permet au célèbre Alaska Pipeline d'enjamber la même rivière.










J'arrive enfin à destination vers 19h, le prix à payer pour mon départ tardif. Les chambres sont dures à trouver et avec la pluie incessante, j'ai pas vraiment envie de camper. Finalement, je me trouve une chambre dans un ancien campement de travailleur relocalisé dans le village.





Après m'être installé, je me rend au Buffalo Drive In pour déguster un hamburger au bison. À 20h et après 155km, il est délicieux!

Demain, la route devient le Alaska Highway, que je vais suivre un long moment. Je devrais normalement franchir la frontière et entrer au Canada le 2 ou le 3 juillet.

jeudi 30 juin 2011

Welcome to Fairbanks AK

Donc, hier après-midi, je prend le train pour Fairbanks. Un 4 heures très agréable.



Pendant la première heure, le train longe une rivière qui coule au fond d'un canyon. On imagine les défis que les constructeurs de la voie ferrée ont du rencontrer.









En chemin, on longe aussi de nombreux marais où les orignaux sont rois. On passe près d'une mine de charbon ainsi que d'une station radar qui servait à espionner les russes durant la guerre froide. Au lieu de bâtir une station radar, ça aurait couté moins cher de s'installer avec une paire de jumelles dans la cuisine de Sarah Palin, mais bon.

J'arrive enfin à Fairbanks vers 20h et je pédale vers mon hôtel. Une petite marche au "centre-ville" pour constater que la ville est plutôt ordinaire et plate.









Mais bon, j'ai pas l'intention de m'attarder longtemps.
Fairbanks est le point le plus au nord que j'atteint au cours de mon voyage. C'est situé à 64.8 degrés de latitude, soit à moins de 2 degrés du cercle polaire. Au Québec, le point le plus au nord est environ à 62.5 degrés de latitude.

Hier soir, le soleil s'est couché à 00:38 et s'est levé ce matin à 3:09. Presque 22 heures de clarté.

Ce matin, je me suis acheté de meilleurs gants (des gants de pêcheurs en néoprene) et j'ai remplacé mes chaussettes mangées par une sécheuse à Cantwell.
Je pars dans une heure en direction de Delta Junction.

mercredi 29 juin 2011

Journal de bord. 29 juin.

Jour 7. 29 juin. Cantwell - Denali National Park
53 km. 187 m de gain d'élévation.

Petit compte rendu de la soirée d'hier. Matt, un autre cycliste que j'ai rencontré la veille, et moi restons au même motel. Attaché au motel, le seul bar de Cantwell. On a fait connaissance avec quelques locaux hier après-midi et après souper, nous allons les rejoindre au bar.




Matt et moi sommes assez tranquilles, mais les locaux lèvent le coude solide. J'écris quand même mon nom au plafond pour honorer la tradition locale!







Vers 9h, on va se coucher en se donnant rendez-vous pour déjeuner le lendemain. Je dors comme un bébé et au matin, je rejoins Matt qui a les traits tirés et me demande "So, how about last night. Did you get any sleep?". Dekecé? Apparemment, la bataille a poigné au milieu de la nuit, entre autres avec des employés du bar qui dorment au motel. Une histoire de viol apparemment. La police est venu est renfort et il semblerait que ça se battait jusque devant ma porte de chambre. Moi, je dormais... Quand on pense que TOUT le monde est armé en Alaska, ça aurait pu vraiment mal tourner.

Donc, on va déjeuner et après, on se fait nos adieux. Matt va vers le sud et moi vers le nord.




Le reste de la journée est de beaucoup supérieure à la veille. Belle route pavée avec un accotement de 3 m. Ca roule très bien. Pas de soleil, mais pas pluie non plus. Les paysages sont à couper le souffle.

















La route est valloneuse mais pas de pente abrupte et après 2 heures, je suis rendu au parc Denali.




Je m'informe une dernière fois de la météo, mais aucune chance d'apercevoir le sommet de McKinley dans les prochains jours. Donc, je me rend à la gare de train et j'achète mon billet pour Fairbanks. Petite visite à vélo du parc, lunch au resto qui est très bien et finalement, un peu de mécanique vélo (ma chaine est complètement encrassée, suite à la route de gravier) sur le quai de la gare, pendant que le train qui retourne à Anchorage fait son arrêt, tout en piquant une grosse jasette avec quelques voyageuses d'Ottawa.








Le train doit arriver à 16h et doit arriver à Fairbanks vers 20h, ce qui me laissera 5 h de clarté pour trouver de l'hébergement! Vive les vacances!
Rédigé en écoutant du Jean Leloup à pleine tête. "C'est qui le gars en short de vélo qui danse comme un imbécile sur le quai?". C'est moi!

mardi 28 juin 2011

Journal de bord, 28 juin

Jour 6. 28 juin. Brushkana à Cantwell.
51 km. 403m de gain d'élévation.

Journée misérable. La nuit a été pluvieuse mais finalement, la pluie arrête le matin. Je peux donc déjeuner et plier bagages dans un certain confort, même s'il ne fait que 5 degrés. Par contre, tout mon équipement est encore mouillé de la veille.

J'enfile donc mes vêtements, qui vont de semi-secs à trempés. Je commence à rouler vers l'ouest et aussitôt, la pluie débute à nouveau. Je sais que je n'ai que 50 km avant de rejoindre la route asphaltée, mais la journée commence plutôt mal.

Les 50km sont interminables. Un vent de face s'est levé, il pleut sans arrêt et la température reste autour de 5 degrés. J'ai les doigts tellement gelés que je ne suis presque pas capable de changer mes vitesses ou même de freiner.

Chaque borne verte de millage est comme une mini victoire. À chaque fois, je célèbre intérieurement d'avoir fait un mille de plus et je sais qu'il en reste un de moins avant d'arriver à Cantwell. En plus, il a tellement plu depuis 2 jours que la route est en train de se transformer en boue. C'est vraiment dur d'avancer et j'ai toutes les peines à poursuivre, mais bon, j'ai pas vraiment de choix, c'est pas comme si la voiture balai allait passer dans 30 minutes.

Mon idée initiale était de me rendre à Cantwell et de poursuivre ensuite vers le sud pour avoir de bonne vues de McKinley, mais le ciel est tellement ennuagé que je ne peux même pas voir les sommets des collines autour de moi.

J'arrive finalement à Cantwell et je baisse les bras. Il y a un motel au village et j'y prend un chambre. Je profite de mon après-midi de congé inattendu pour faire un peu de lavage et bien faire sécher ma tente.

Je retrouve aussi Matt, un cycliste que j'ai rencontré au camping hier soir et il a pris la même décision que moi. Il est de Anchorage et il a fait le même itinéraire que moi jusqu'à maintenant, sauf qu'il retourne à Anchorage à partir d'ici. On passe donc une partie de l'après-midi à placoter (de vélo surtout) et on rencontre aussi la faune local qui nous invite à nous joindre à eux pour quelques petites bières.

Finalement, les prévisions météo sont très mauvaises et ce serait inutile pour moi de poursuivre vers le sud alors que c'est certain que je ne verrai pas McKinley. Donc, mon plan pour demain est de poursuivre vers le nord au moins jusqu'à Denali. De là, je verrai, mais je vais probablement essayer de prendre le train jusqu'à Anchorage, question de sauver une section de route moins belle et de m'éloigner de cette mauvaise météo.

Journal de bord, 27 juin

Jour 5, 27 juin. De Tangle Lake à Brushkana Creek
137km. 1107m de gain d'élévation.




Petit déjeuner aux crêpes et à 8h15, je prend la route vers l'ouest. Après 1km, tel qu'annoncé, l'asphalte se termine. Il en sera ainsi pour les prochains 110 milles ( environ 175 km). Je commence donc à rouler sur une route de gravier et j'y serai pour le reste de la journée.




La route de gravier du Denali Highway est dans un piteux état. Il ne s'agit pas du tout des routes de terre battue que l'on retrouve en Estrie mais bien des sections de route qui seraient en reconstruction. Gros gravier mal compacté et très lâche. En plus, de grandes sections sont couvertes de planche à laver (washboard).
Dès les premiers km, la route monte vers le sommet McLaren. Heureusement, la montée est assez douce bien qu'assez longue. Après une heure, j'arrive au sommet et aussitôt la route redescend.



Cette fois, la pente est très abrupte et avec le gravier, je dois grandement solliciter mes freins. Je suis bien content de mon choix de freins à disque.








Petite pointe de tarte au McLaren Lodge et on reprend. La route est vraiment en mauvaise condition et malgré le profil généralement plat à partir du Lodge, je suis incapable de maintenir une moyenne en haut de 20 km/h.













Vers midi, il commence à tomber une pluie fine. Plus tard, ce sera une pluie de plus en plus forte. À un certain moment, il tombe des cordes et en altitude, il doit faire moins de 10 degrés. C'est pas vraiment le "happy festival", mais en même temps, c'est mieux que d'être à la maison a regarder la TV.
Plus la journée avance, plus je me dit que ce serait possible de me rendre à Cantwell, au bout du Denali Highway. Sauf que ça voudrait dire 114 miles en tout, dont 110 sur le gravier.
À un certain moment, je franchit la ligne de partage des eaux. Ça veut dire que les goutes de pluie qui me tombent sur le bras gauche vont dans l'océan pacifique, celle sur le bras droit dans la mer de Béring et le reste va dans mes souliers.
À 130km, je rencontre mon premier cycliste randonneur en 5 jours. Il roule en sens inverse et ne fait donc que commencer la route infernale (insérer un rire sadique). On jase un peu, j'apprend qu'il est de Halifax. Finalement, il me convainc de ne pas continuer jusqu'à Cantwell où, selon ses dires, il n'y a "sweet f... all". J'aurais bien pu continuer (le soleil se couche a 00:07...), mais bon, plus d'intérêt et un peu brulé après 136km de garnotte. J'arrête au camping du BLM à Brushkana. Camping ce soir, sous la pluie.

À un moment de la journée, je commençait à manquer d'eau. J'ai vu un gros VR arriver, j'ai brandi ma bouteille vide et aussitôt, ils ont eu pitié de moi. C'est plus simple que de pomper et filtrer l'eau d'une rivière et eux, ça leur permet de jouer avec leurs électros en stainless. Entéka, c'est comme ça que je rationalise.

Demain, changement de plan, je me dirige vers le sud au lieu du nord lorsque j'atteint le Parks Highway. Il parait qu'on voit mieux le mont McKinley.

En passant, continuez de commenter sur le blogue. J'ai pas toujours le temps ou la possibilité d'y répondre mais j'adore les lire.

dimanche 26 juin 2011

Journal de bord 26 juin

Jour 4. 26 juin. Sourdough Creek - Tangle Lakes
93 km. 1079 de gain d'élévation

Ouf, j'ai beaucoup moins roulé que ce que j'avais planifié. Apres une nuit sous la tente et sous la pluie ( évidemment, la première fois où je dors sous la tente est aussi la première fois qu'il pleut), je plie tout mon matériel mouillé. Les crêpes au sourdough sont délicieuses.

Je commence à rouler, et tout de suite, la route monte. En plus, il fait froid et il tombe un petite pluie glaciale sans arrêt. Je m'étais acheté une paire de pantalons de pluie neuve pour ce voyage ( les précédents ayant été victimes d'un accident...). Bref, la seule pièce d'équipement que je n'avais pas essayé fit mal et sont inconfortables. Erreur de débutant. Ils vont finir dans un colis postal ou dans un fossé, si je me tanne avant..

Finalement, la route monte plus que prévu. Arrive enfin à la jonction, à Paxson. Au menu du Lodge pour le lunch: Hamburger, hot dog, frites, etc. Eh misère. Finalement, un bol de soupe et une clif bar.

Bifurque enfin sur le Denali Highway vers l'ouest. Et là, ça grimpe pour vrai. 400m de grimpe en quelques km. Arreté à une halte routière, je pique une jasette avec Tom, un amateur de plein air du coin. On discute de mon itinéraire et il me fait quelques bonnes suggestions. Je le considère au cours des prochains jours. Ca va peut-être vouloir dire un changement de trajet majeur. On verra.

















Finalement, après avoir fini de grimper, je me retrouve sur un plateau à 1200m d'altitude. Le ciel se dégage et je me retrouve à rouler dans la toundra pendant un vingtaine de km, j'ai même vu un caribou au loin.
Demain, fin de l'asphalte pour un bout. Advienne que pourra.

Journal de bord

Jour 3. 25 juin. Eureka - Sourdough Creek
151km. 445m de gain.





Bonne journée selon bien des points de vue. Bonne distance, belle route et 3e journée de beau temps. En plus, en léger vent favorable et un faux-plat descendant de 12 km pour commencer la journée.
Pendant les premiers 100 km, j'ai roulé vers l'est et pendant ce temps, j'avais devant moi les majestueuses montagnes Wrangell, qui seraient (selon la pancarte le long de la route) le début dune longue chaine de montagnes qui se prolonge jusqu'au Canada.


Celui de droite serait un volcan semi-actif.





J'ai lunché à Glennallen dans un café, où, pour manger un peu santé, j'ai commandé un wrap au poulet. Je m'attendais à un truc style Tim Hortons. J'ai plutôt reçu la version "flatbread" du sandwich "Le Monstre" -- avec extra mayo -- de chez El Zazium (ça existe encore cette place?). Bref, les américains sont vraiment épouvantables avec la bouffe.
J'ai filé ensuite (burp) vers le nord et j'ai quitté le Glenn Highway pour continuer sur le Richardson Highway. Rendu à Sourdough Creek. Je suis au camping, mais il parait que le roadhouse juste à côté fait d'excellentes crêpes au "Sourdough", donc congé de gruau instant demain matin.




Merci à Robert S. pour le tuyau concernant HDR Pro. J'ai non seulement réussi à l'installer, mais en plus, ça fait vraiment des belles photos.

Mon commentaires préféré du jour: un mec ce matin qui me voit partir me dit "I don't know how you do this. You guys are a mystery to me." tout en fumant des grosses Malboro...

Demain, j'embarque sur le Denali Highway, 200 km de route de garnotte jusqu'au parc national Denali.